Et si on vous disait que sauter un repas pourrait être bon pour vous ?
Non, ce n’est pas un complot de votre frigo pour faire des économies, c’est le jeûne intermittent, une pratique aussi vieille que le monde et pourtant tendance.
En naturopathie, on adore ça !
Pourquoi ?
Parce que c’est simple, naturel et… un peu magique (non, pas de baguette inclus).
Prêts à découvrir pourquoi ne pas manger tout le temps peut être une super idée ?
votre corps va adorer, votre horloge biologique aussi, et peut-être même votre pantalon un peu serré.
Le jeûne intermittent, c’est quoi ?
Le concept est simple : vous mangez, mais pas tout le temps. C’est un peu comme passer en mode économie d’énergie sur votre téléphone : vous donnez à votre corps le temps de se recharger, de se nettoyer et de se rebooster.
Il y a plusieurs méthodes, mais les plus populaires sont :
Le 16/8 : Vous mangez pendant 8 heures et jeûnez pendant 16 heures (oui, dormir compte, ouf !).
Le 5/2 : Cinq jours normaux, deux jours où vous réduisez votre apport calorique (pas de panique, vous pouvez manger un peu quand même).
Le 24h occasionnel : Vous sautez un jour de repas de temps en temps (sauf si votre belle-mère invite, là c’est risqué).
Pourquoi c’est génial (et naturel) Le jeûne intermittent, c’est comme un retour aux sources. Nos ancêtres ne grignotaient pas des chips devant Netflix, ils mangeaient quand ils trouvaient de la nourriture (et ce n’était pas tous les 3 heures).
Voici pourquoi votre corps dit merci :
Nettoyage intérieur express: Pendant le jeûne, votre corps enclenche l’autophagie, un mécanisme où il recycle ses vieilles cellules. En gros, c’est son Marie Kondo : ça ne sert plus ? On s’en débarrasse.
Plus d’énergie : Après un petit temps d’adaptation, vous vous sentirez plus vif. Votre corps arrête de digérer H24 et peut se concentrer sur d’autres tâches, comme booster votre cerveau.
Bye-bye les grignotages : Avec le jeûne, vous apprenez à écouter votre vraie faim, pas juste l’envie d’un biscuit parce qu’il est 16h.
Un équilibre hormonal au top: Moins de pic d’insuline, un meilleur métabolique, et peut-être même un regain de vitalité.
Les astuces pour un jeûne joyeux (et pas déprimant)
Commencez doucement: Si l’idée de sauter le petit-déjeuner vous fait trembler, commencez par retarder un peu votre premier repas. Progression, pas pression.
Hydratez-vous : Eau, tisanes, et un bon thé vert (sans sucre, hein). Le jeûne intermittent ne veut pas dire devenir un cactus desséché.
Choisissez vos fenêtres intelligemment: Pas de dîner à 22h suivi d’un brunch à 10h si vous faites du 16/8. Organisez votre journée pour que ce soit facile à suivre.
Mangez des aliments de qualité: Les fruits, légumes, protéines et bonnes graisses sont vos meilleurs alliés.
Est-ce que je vais mourir de faim ?
Rassurez-vous : non. La faim, c’est souvent une habitude. Au début, votre estomac pourra râler un peu (« Hé, c’est l’heure habituelle du croissant ! »), mais avec le temps, il s’adapte. En plus, le jeûne intermittent ne vous prive pas, il restructure simplement vos horaires. Et si un jour vous avez trop faim, eh bien… mangez.
La naturopathie prône l’écoute de soi, pas la torture !
Les pièges à éviter (parce que oui, il y en a)
En faire trop: Le jeûne intermittent, ce n’est pas ne plus jamais manger. Gardez une relation saine avec la nourriture.
Compter sur les cookies pour compenser: « J’ai jeûné 16 heures, donc je mérite un burger XXL. » Euh, pas vraiment, non.
Se stresser: Si le jeûne devient une obsession ou une source de stress, mieux vaut revoir votre approche.
Martine Martin
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